Dernière ligne droite pour les Hirondelles Burundaises
Des raisons d’y croire

Diamant Ramazani aux prises avec Joël Bacanamwo à l’entraînement des Hirondelles
Source de la photo : Ndayamabaje Ally
Deux nouvelles recrues à la défense latérale donnent le la :
Diamant Ramazani, sociétaire de Lokeren en Belgique et pressenti pour remplacer Karim Nizigiyimana au poste d’arrière latéral droit, a livré ses impressions sur son séjour à Bujumbura et ses coéquipiers en équipe nationale : « J’ai 20 ans et preste pour Lokeren. Mon pays le Burundi est la première nation africaine où je pose les pieds. Ici c’est différent de la Belgique. Il fait chaud au Burundi comparé à la Belgique où le froid et les pluies sont récurrents.
Vos joueurs jouent très physique. Ils adorent le contact. Chez nous, c’est plutôt rare. Mais, remarquez que vous avez aussi des techniciens qui savent manier le ballon. J’apprécie le niveau des joueurs.
Concernant la double confrontation contre la Tanzanie, je vais me donner corps et âme pour défendre les couleurs de mon pays. Je suis fier de servir cette équipe nationale du Burundi. C’est ma première expérience dans une équipe nationale africaine. Côté tanzanien : je connais Samatta qui, en Belgique, fait les beaux jours de Genk. Il marque des buts. Mais là, on ne sera pas en Belgique. C’est une autre histoire. Je connais sa façon de jouer. Je ferai de mon mieux pour le contrecarrer. Afin qu’il ne soit pas une entrave à notre équipe nationale. »
On sent la rage de vaincre chez le petit. Bravo. De tout cœur, on espère qu’il s’avérera être le remplaçant idoine de l’ex capitaine Karim Nizigiyimana. Les débuts ne sont pas toujours évidents. Surtout que lui doit d’abord traverser une phase d’acclimatation pour se familiariser avec la chaleur de Bujumbura. Son jeune âge lui facilitera la tâche. Nous lui souhaitons pleins succès dans les rangs des Hirondelles. Et saluons déjà son abnégation et son amour pour la patrie. La clé de la réussite, c’est ça !
Joël Bacanamwo, quant à lui, est pressenti pour jouer au poste d’arrière latérale gauche. En remplacement de Christophe Nduwarugira. Il serait en pourparlers avec Royal Excelsior Virton de Belgique. Son ancien club Tubize est tombé en déliquescence. Ses propos renferment aussi un esprit positif : « Je suis vraiment fier de servir l’équipe nationale du Burundi. Très content d’être ici. J’avais eu déjà à participer aux séances d’entraînement des Hirondelles avant qu’elles n’aillent à la CAN. C’était une expérience magnifique.
Jouer pour une équipe nationale est ma première expérience. En Belgique, on joue différemment. Les contacts sont moins fréquents. Ici, on joue physique et musclé.
Le climat est différent en Belgique. Il pleut à longueur de journée. Alors qu’au Burundi il fait relativement chaud. Tous ces facteurs demandent un temps d’acclimatation. Mais, je suis optimiste parce que la volonté est là. »
Et si Saido Berahino devenait le deus ex machina des Hirondelles ?
L’expérience du Burundi à la CAN laisse un goût saumâtre. Zéro but marqué en trois confrontations et 4 buts encaissés. Tout ce qu’il faut pour être la lanterne rouge dans notre groupe. Dommage.
Seulement voilà, les Burundais ne sont pas des pleurnichards qui s’apitoient sur leur sort. Vite oubliée cette CAN en Égypte. Et se refaire une santé footballistique telle une économie en période de vache grasse. Qui va alors nous sauver en inscrivant les buts que nous n’avons pas réussi à marquer en Égypte ? On a une soif inextinguible de revoir les filets des équipes adverses trembler !

L’international Burundais Saido Berahino
Source de la photo : 7 sur 7.be
Votre serviteur jette son dévolu sur le Capitaine des Hirondelles qui n’est autre que Saido Berahino. Il signe son retour en force sur la scène footballistique européenne dans Zulte Waregem de Belgique où il ne cesse de marquer.
Même ce dimanche 01/09/2019, il l’a fait de fort belle manière en inscrivant un but à la 35ème minute face à Royal Antwerp battu 2-0 à l’extérieur. 6ème journée de la Jupiler Pro League. C’est l’international Burundais qui a signé l’ouverture du score. Sachez qu’il a une moyenne d’un but par match. En six confrontations, il force déjà le respect et l’admiration des supporters et dirigeants de Zulte Waregem. Titulaire indiscutable dans un club mal classé l’année dernière, il fait partie des éléments l’ayant ressuscité.
On aimerait alors que sa forme actuelle jaillisse sur les ailes des Hirondelles afin qu’elles volent de victoire en victoire. Vol sans égal.
Très attendu contre la Tanzanie, nos regards seront braqués sur lui comme un peuple qui attend son sauveur.
Vive Berahino.