Élimination du Burundi imputable au coach Abdelmaleck
Posté par patricksota le 16 novembre 2015
Les Hirondelles Burundaises quittent la tête haute
Manche aller à Bujumbura le 12/11/2015 : Burundi – RDC : 2-3
Manche retour à Kinshasa le 15/11/2015 : RDC – Burundi : 2-2
RDC qualifiée pour la phase des poules des éliminatoires du Mondial 2018
Élimination du Burundi imputable au coach Abdelmaleck
Bravo à la RDC, mais le déluge promis (6-0) n’a pas eu lieu à Kinshasa. Les Hirondelles ont été boutées dehors à cause d’un coach n’ayant pas su faire une bonne lecture du match. Il a commis des bévues aussi bien à l’aller qu’au retour.
Sinon, ces congolais, on pouvait les éliminer. Déjà, à Bujumbura, les Burundais ont mené par 2-1 à 7 minutes de la fin du match. Éreintés, nos garçons ont craqué lors des dernières minutes. Et pour cause, aucun changement n’a été effectué côté burundais. Imaginez-vous ! 90 minutes + 4 minutes de temps additionnel sans apport de sang neuf face à des professionnels attitrés comme ceux de la RDC. Est-ce sérieux Monsieur Abdelmaleck ?
Parmi nos joueurs, la fatigue était perceptible et se sentait comme le hareng sent le poisson. Mais le « pauvre » Abdelmaleck (coach du Burundi) a versé dans une liesse indescriptible après le 2ème but burundais. Tel un fan en extase et assis dans les tribunes. Au lieu de rester concentré sur le match. A-t-il oublié qu’une rencontre de football se gagne après le coup de sifflet final de l’arbitre ?
Hyper attentif, Florent Ibenge de la RDC a effectué 3 changements à Bujumbura. Les dernières minutes du match ont été cauchemardesques pour nos vaillants garçons face à des congolais frais physiquement. Surtout ceux qu’Ibenge a fait entrer sur le terrain en fin de partie. Coaching gagnant ! Voilà un entraîneur aguerri ! Qui sait lire un match.
La RDC n’a pas éliminé le Burundi en faisant montre d’une large supériorité. Non ! Pas du tout ! C’est Ibenge qui s’est montré supérieur à Abdelmaleck. C’est clair comme l’eau de roche. Du reste, les propos tenus par le sélectionneur du Burundi après la manche aller traduisent un état d’esprit qui ne pouvait pas booster ses poulains : « On n’était pas condamné à gagner ! » Alors pourquoi amener tous ces joueurs venus de l’étranger aux frais du contribuable burundais ? Pourquoi dépenser autant d’argent (billets d’avion + mise au vert + primes des joueurs) pour ne pas gagner ? Donc, perdre devient une fatalité absolue ! Au foot, faut jamais raisonner ainsi !
Pour finir, les Burundais sont fiers de leur équipe. En terre congolaise, devant 80.000 spectateurs au mythique Stade des Martyrs, Les Hirondelles ont donné du fil à retordre aux Léopards. Et n’étaient pas loin d’un exploit.
L’entrée de Shassir Nahimana de Vital’O a changé le cours du jeu en faveur des Burundais. Une question tient à la gorge : pourquoi l’avoir fait jouer les 3 dernières minutes du temps réglementaire ? Surtout qu’il avait brillé à Bujumbura. Encore une erreur monumentale d’Abdelmaleck.
Bonne chance aux Léopards pour la phase des poules des éliminatoires du Mondial 2018 et les éliminatoires de la CAN 2017. Bonne chance aussi à Ibenge, cet homme admirable et empreint d’une humilité sans pareille. Un coach que j’apprécie énormément. Que ce digne fils de l’Afrique aille de l’avant.
Patrick Sota
Ntibazonkiza et Berahino boostent leurs compatriotes
De gauche vers la droite : Ntibazonkiza et Berahino
Source de la photo : Amidou Hassan du site afrifame.bi et coach des gardiens de but
Saido Berahino et Saido Ntibazonkiza se sont rendus à Kinshasa soutenir leurs compatriotes. Quel geste sympathique ! D’aucuns ont salué leur présence. Cela présage des lendemains qui chantent pour le Burundi lors des prochaines échéances. Surtout les éliminatoires de la CAN 2017 au mois de mars. Matchs aller et retour face à la Namibie.
Disons-le sans mâcher les mots : leur présence dans les rangs des Hirondelles est on ne peut plus indispensable pour faire face à la Namibie, le Niger et le Sénégal.
Saluons en passant la prestation de Gaël Bigirimana lors de ce match tenu à Kinshasa. Pour une première entrée en matière au sein des Hirondelles, c’est pas mal ! Le premier but Burundais est venu de lui. Corner rentrant obligeant le Congolais Dieumerci Bokani à marquer contre son camp. Il faut dire qu’il était aux prises avec le Burundais Frédéric Nsabiyumva, sociétaire de Jomo Cosmos en Afrique du Sud. Un duel aérien digne de figurer dans les écoles de football.
Au vu de ce match, il est apparu clairement que Gaël aura une très bonne marge de progression dans cette Équipe Nationale du Burundi. A force de jouer avec ses coéquipiers, il finira par imprimer ses marques de façon positive. Le public Burundais a fortement apprécié sa venue. Ce sera un plaisir de le revoir lors des éliminatoires de la CAN 2017. Que Berahino suive ce bel exemple.
Les Hirondelles sont capables d’aller à la CAN 2017 prévue au Gabon. Pourvu que les anicroches voire les divisions qui rongent cette équipe soient mises de côté. Entendez par là les joueurs ayant été sanctionnés par Abdelmaleck pour insubordination.
De grâce, que ces conflits trouvent une issue heureuse dans l’intérêt supérieur de la nation. Finies les querelles mesquines qui portent en elles les stigmates de l’infamie. Mais que la discipline soit de rigueur car, sans elle, point de progrès disait si bien le Prince Louis Rwagasore. Le Père incontesté et incontestable de notre Indépendance Nationale.
Patrick Sota
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