La communication au cœur d’un séminaire organisé par la FIFA pour le compte de la CECAFA

Les participants audit séminaire
Source de la photo : www.ffb.bi (site de la Fédération de Football du Burundi)
La clôture dudit séminaire a eu lieu ce vendredi 2 mai 2014 à Dar Es Salam en Tanzanie.
Il était prévu que le Secrétaire Général de la FIFA assiste à ce séminaire visant à améliorer la communication des fédérations membres de la CECAFA.
Jérôme Valcke, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a eu un nouveau-né le jour du séminaire. Heureuse coïncidence ne l’ayant pas permis de prendre part à ce séminaire d’une très grande portée.
C’est Nicolas Maingot, Directeur Adjoint de la Division communication et affaires publiques de la FIFA, qui a pris le témoin.
Lors des allocutions d’ouverture, le Président de la CECAFA Leodegar TENGA, son Secrétaire Général Nicolas MUSONYE et Jamal MALINZI Président de la Fédération Tanzanienne de Football ont salué cette initiative louable de la FIFA. Pour Nicolas Maingot, Le numérique doit prévaloir au sein de la CECAFA pour répondre aux exigences de l’époque moderne.
Les exposés ont été présentés par Cyril Loisel (Directeur du programme développement à la FIFA), Marco Schüepp (Manager du programme Performance), Ségolène Valentine (Manager des relations médias) et Fabrice Deschamps (Directeur des médias digital à la FIFA).
Selon Cyril Loisel, le développement du football est la préoccupation majeure de la FIFA (objectif n°1). Outre cet objectif, les domaines d’intervention de la FIFA sont :
Programme de gouvernance
Assistance financière aux associations
Assistance financière aux confédérations
Le programme Goal
Goal Adidas
Programme Performance (le Burundi en est bénéficiaire) qui consiste à renforcer les capacités managériales des fédérations
Programme pour les associations peu nanties : concerne les pays comme le Burundi afin d’inscrire facilement les équipes des jeunes dans les éliminatoires des coupes du monde U17 garçons ou filles).
Marco Schüepp, quant à lui, a montré le bien-fondé du programme Performance. Il vise à renforcer les capacités managériales des associations membres : (Présidents, Secrétaires Généraux, Directeurs Techniques), gouvernance, planning stratégique, améliorer les finances, développer de nouvelles sources de revenus, etc. Ce programme finance les associations membres à hauteur de 100.000 $ sur 4 ans.
Pour Ségolène Valentine, les fédérations doivent accroître leurs capacités en relations médias et opérations médias pour un professionnalisme sans failles. En partant des matchs issus des championnats locaux aux rencontres internationales (compétitions régionales, continentales et mondiales). Objectif poursuivi : faire en sorte que la couverture de l’évènement se fasse dans des conditions optimales. Il est demandé à toutes les fédérations de se doter d’un chargé de la communication et le laisser exercer pleinement ses fonctions qui sont :
Traiter toutes les activités médias des équipes nationales (senior, junior et cadet)
Planifier toutes les opérations médias des matchs qui se jouent à domicile
Coordonner toutes les informations livrées aux médias
Être le porte parole desdites équipes et de la Fédération.
Se concerter avec le chargé de la communication des équipes nationales adverses.
Si toutes ces étapes sont franchies, l’on s’acheminera vers une professionnalisation de nos médias et de nos fédérations. Qui seront aptes à accueillir ou organiser des événements de grande envergure.
Pour Fabrice Deschamps, à côté des plateformes habituelles de communication que sont la télévision, la radio, Internet et la presse écrite, les fédérations doivent répondre adéquatement aux réseaux sociaux devenus incontournables pour communiquer. A titre illustratif, la FIFA a été portée aux nues par les participants audit séminaire. Et pour cause, elle dispose d’une page Facebook et un compte Twitter. Un exemple à suivre pour toutes les fédérations affiliées à l’instance faîtière du football mondial.
Pour finir, les participants ont émis des recommandations écrites surnommées « Double Tree Resolutions » (Double Tree étant le nom de l’hôtel ayant abrité ledit séminaire).
Les associations membres s’engagent à :
Se doter d’un département communication avec un staff qualifié
Mettre en place une stratégie avec des objectifs clairs et réalisables
Créer une base de données pour les responsables des médias
Actualiser régulièrement les sites web
Laisser les chargés de communication accompagner les équipes nationales
Matériel de communication :
Donner aux chargés de la communication les outils nécessaires comme les ordinateurs, tablettes, caméras et appareils photos professionnels. Site web, page Facebook et compte Twitter.
Mise en œuvre et évaluation :
S’assurer de la mise en œuvre de ces résolutions avant le 1er mai 2015
Mandater la CECAFA pour vérifier si les résolutions sont appliquées par ses associations membres
Vérifier si la FIFA reçoit un feedback sur les réalisations accomplies et les challenges survenus au cours desdites réalisations.
Tenir une rencontre au cours de la CECAFA CHALLENGE CUP pour évaluer le progrès accompli par les associations membres.
Demander à la FIFA la tenue d’un autre séminaire en 2015 pour apprécier le pas franchi. Prévoir aussi de nouvelles formations sur la communication.
Il n’est pas superflu de rappeler les 12 pays membres de la CECAFA : Burundi, Djibouti, Éthiopie, Érythrée, Kenya, Ouganda, Rwanda, Somalie, Soudan, Sud Soudan, Tanzanie et Zanzibar. Tous ont répondu présents à ce séminaire sauf Érythrée.
Le Burundi a été représenté par SAMUGABO Mustapha (2ème Vice-président de la FFB), Jérémie MANIRAKIZA (Secrétaire Général de la FFB) et MUTONI Elvis (Chargé de la Communication à la FFB).
Patrick Sota