Le nouveau président de la FFB, le sénateur Réverien Ndikuriyo ©Iwacu
Ce dimanche 17 novembre, la FFB s’est dotée d’un nouveau comité exécutif présidé par le sénateur Révérien Ndikuriyo. Ce dernier est élu avec 31 voix sur les 58 exprimées. Six voix de plus que Lydia Nsekera.

Le Sénateur Révérien Ndikuriyo interrogé par la presse après sa victoire
Source de la photo : www.iwacu-burundi.org
La longue marche vers le nouveau comité exécutif s’est achevée ce dimanche 17 novembre. Les présidents des associations affiliées à la FFB et les présidents des clubs de la 1ère et 2ème division s’étaient donné rendez-vous au Royal Palace Hôtel. Il est 9 heures. Un groupe de policiers sur place pour sécuriser le scrutin. Les électeurs affluent un à un. Dans le jardin de l’Hôtel, des groupes çà et là discutent à bâtons rompus. Le camp du sénateur est assis tout près de la piscine et cause autour de limonades en attendant l’arrivée de leur favori. Tandis que celui de Lydia Nsekera est assis sous une tente et discute en face de la Présidente sortante.
30 minutes plus tard, tout le monde se dirige vers la salle où se déroulent les élections. Les électeurs remettent leurs téléphones « pour éviter de probables fuites d’informations avant le vote », nous apprend Bernard Mpfubusa président de la commission électorale. Puis, c’est le tour de la vérification des noms des électeurs et de leurs clubs d’origine. « 43 personnes sont présentes. Aucune absence », signale le président de la commission électorale.
Quid de leur agenda ?
Les deux candidats proposent, l’un après l’autre, les grandes lignes de leurs projets. Moins volubile, Lydia Nsekera déclare : « Vous me connaissez depuis les deux mandats que je suis à la tête de la FFB ». Elisez-moi, vous ne serez pas déçu. » Quant au sénateur, il promet de donner un nouveau visage au football burundais : « Je vais changer le comité exécutif, et restaurer le poste de secrétaire général afin de clarifier le budget de la FFB et son fonctionnement. » Et d’ajouter que le football sera décentralisé, jusqu’au niveau communal. Il y aura une 4ème division et des tournois intercommunaux. Les associations provinciales seront dotées d’administrations et les joueurs burundais, qui évoluent à l’étranger, seront rapatriés. « Je vais plutôt, note-t-il, défricher les relations entre le gouvernement et la FFB.
Le scrutin commence et les journalistes sont sommés de quitter les lieux. « Qu’allons nous diffuser si nous ne suivons pas le déroulement des élections ? », s’interrogent les journalistes. Une heure après, le sénateur Révérien Ndikuriyo est proclamé président de la FFB.
Source : www.iwacu-burundi.org
Nos commentaires : Le nouveau patron de la FFB s’appelle Révérien Ndikuriyo
Le Blog de Patrick Sota félicite le nouveau locataire de la FFB en la personne de Révérien Ndikuriyo, sénateur du parti CNDD-FDD élu dans la circonscription de Makamba.
Certes, les missions qui attendent cet amoureux du ballon rond sont nombreuses. Une réforme s’impose pour ramener les gens au stade. Et mettre en avant une gestion saine et transparente des subsides alloués au football. Ce qui n’était pas le cas avec Lydia Nsekera dont la gestion était obscure voire opaque.
Le programme proposé par Révérien est alléchant. Encore faut-il concrétiser ledit programme lors de sa gouvernance. Les fans du ballon rond attendent beaucoup de lui. La campagne électorale est terminée. Il s’agit maintenant d’un nouveau et grand départ. Soit le début d’un vaste chantier qui demandera beaucoup de moyens financiers et humains. Et surtout une bonne organisation.

Source : Thierry Niyungeko du Journal Iwacu
De gauche vers la droite : John (Président de la Commission des Compétitions de la FFB), Marandura (1er Vice-président de la FFB), Ndikuriyo (Président de la FFB), Samugabo (2ème Vice-président de la FFB)
Une recommandation formulée à l’endroit de Révérien : choisissez les Hommes idoines aux places qu’il faut. Et tout ira bien. Si tel n’est pas le cas, nous retomberons dans les travers du passé. Et le changement tant attendu ne sera qu’un vain mot.
On espère voir le Burundi faire un sacré bond en avant. Une véritable ascension fulgurante. Bonne chance à Révérien et à son Comité Exécutif. Nous les jugerons à leurs actes.
Patrick Sota