Lydia Nsekera s’inquièterait pour son fauteuil
Posté par patricksota le 20 novembre 2012
Photo (www.akeza.net)
Lydia Nsekera s’inquièterait pour son fauteuil
Le branle-bas des élections 2013 aurait-il déjà commencé ? Selon notre source, la Présidente de la FFB mènerait tambour battant une campagne à peine voilée. La candidate à sa propre succession brigue un troisième mandat. Et jouerait à fond toutes ses cartes. A la guerre comme à la guerre !
C’est ce qui ressortirait d’une réunion tenue samedi 17/11/2012 avec 12 présidents des associations provinciales sur les 15 siégeant à l’Assemblée Générale. Trois présidents n’ont pas répondu présents. Ou n’ont pas été conviés. Nous le saurons d’ici peu. Lieu de ladite rencontre : Hôtel Sun Safari Club. Endroit fastueux ! Début de la réunion à 19 heures.
Branle-bas pourquoi ? Parce que les propos tenus au cours de cette réunion auraient tout d’une estocade vis-à-vis de certaines personnes. Une agitation pointerait à l’horizon et planterait probablement son décor. Il y aurait des personnes que Madame Lydia Nsekera prendrait pour des adversaires farouches. Des hommes qu’il faudrait éviter pour ne pas précipiter notre football dans un gouffre dixit Nsekera. Nous n’allons pas vous donner les noms de ces personnes. Pour ne pas alimenter la surenchère préélectorale. Ce n’est pas la mission qui nous est dévolue.
La tension serait montée d’un cran au cours de cette réunion. Des accusations portées contre certains présidents présents dans la salle auraient rendu l’atmosphère peu enjouée, voire austère. En substance, Nsekera les accuserait de la trahir en participant à des réunions destinées à l’éjecter de son fauteuil via les élections de 2013. « Vous regretterez mon départ » aurait-elle martelé. « Mon probable successeur vous boutera tous dehors ! » aurait-elle renchéri. « Votez pour moi et je vous maintiendrai tous dans vos postes » aurait-elle conclu.
A la fin de ladite réunion à minuit, chaque participant aurait empoché une somme de 50.000 francs bu. Frais d’hébergement, de logement et de transport. Lesdits participants ont regagné leurs associations respectives le lendemain matin.
Le bât blesse quand on sait qu’une telle démarche n’est pas permise maintenant. Car, avant de mener sa campagne, elle doit d’abord organiser l’Assemblée Générale préparant les élections. Et présenter le code électoral pour approbation ou désapprobation. Elle aurait carrément fait le black-out sur ces détails importants. Au grand dam des participants à ladite réunion. Apparemment, les ragots auraient été la prégnance de toutes les interventions de Nsekera.
Notre source, indignée, nous a révélé ceci : « Si j’avais su avant la réunion qu’elle nous appellerait pour déverser les rumeurs de la radio trottoir, je serais resté tranquillement chez moi. Faire autant de kilomètres pour écouter des ragots ! Quelle perte de temps et d’énergie ! »
Nous conseillerions à Madame Lydia Nsekera de garder à l’esprit que les performances de nos équipes pèseront lourd dans son bilan. Inutile alors de mener des opérations de charme quand l’opinion sportive s’indigne des mauvais résultats orchestrés par nos équipes sur la scène internationale. Qu’elle fasse de son mieux pour aider les Hirondelles à venir à bout du Kenya lors du tour préliminaire des éliminatoires du CHAN 2014. Elle est priée de mener des campagnes de sensibilisation pour mobiliser les supporters des Hirondelles. Surtout que les médias l’aideraient à mener à bien ces campagnes. Pour des contributions financières et/ou matérielles. Voilà une énergie qu’elle utiliserait à bon escient. Là, elle monterait très haut dans l’estime des gens.
Concernant la gestion de la FFB, nous lui rappelons que la dernière Assemblée Générale Budgétaire date de 2009. Celles de 2010 et 2011 n’ont jamais eu lieu. Graves manquements ! Et celle de 2012, quand aura-t-elle lieu ? Allons-nous l’attendre jusqu’aux calendes grecques ? Pourquoi escamote-t-elle ces points fondamentaux ? Ceux qui crient haro sur sa gestion ont-ils tort ou raison ? Jugez par vous-mêmes !
Nsekera semble mettre en avant ses intérêts au détriment de l’intérêt général. Défend-elle les besoins les plus criants du football burundais ? Je ne pense pas. C’est du moins l’avis de Patrick Sota. Et ça n’engage que lui. Vous pouvez argumenter pour prouver le contraire. Certains manquements se retrouvent aussi du côté du Ministère de tutelle. Certes, la Présidente de la FFB ne doit pas endosser toute la responsabilité de nos échecs.
Un dernier mot à l’endroit des présidents des associations provinciales : « Mettez en avant les intérêts de nos footballeurs, c’est ça qui prime. Et surtout, évitez de vous perdre dans des querelles stériles et mesquines liées à cette période préélectorale. Pensez aux échéances en vue et proposez des voies de sortie pour que rayonnent les Hirondelles sur la scène internationale. Voilà, entre autres, un débat valant son pesant d’or à l’Assemblée Générale. Dans ladite Assemblée, on y va pour évoquer des choses sérieuses. Et non pour ergoter sur des vétilles ! A bon entendeur salut ! »
Patrick Sota
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