Kanyankore Jean Gilbert dit Yaoundé revient sur la victoire de son équipe

 

Kanyankore Jean Gilbert dit Yaoundé revient sur la victoire de son équipe

Lors de la remise des trophées pour le compte de la saison 2011-2012, Vital’O a obtenu la Coupe (équipe championne) + 5.000.000 francs bu. Ceux qui ont pu suivre nos récentes parutions le savent déjà.

Inutile d’emprunter un style enflammé et dithyrambique pour rappeler que les poulains du très célèbre coach Kanyankore Jean Gilbert alias Yaoundé remportent ainsi leur 22^ème sacre national. Palmarès impressionnant et inégalé jusqu’à ce jour.

Selon Yaoundé, son équipe s’est juchée sur le perchoir le plus élevé avec un effectif qui ne laissait pas entrevoir un parcours aussi brillant dès l’entame du Championnat National 2011-2012.

« Depuis que j’entraîne Vital’O, jamais je n’avais eu un effectif aussi faible que l’actuelle ossature en termes de potentialités. Mais grâce à l’assiduité aux entraînements, l’effort a été payant. Comme quoi, être doué ne suffit pas. Encore faut-il travailler d’arrache-pied pour atteindre les résultats escomptés. Au football, rien ne s’obtient au petit bonheur la chance. Tout est question de travail et d’investissement. Je le répète sans cesse à mes joueurs » martèle t-il.

Et de conclure : « Je félicite mes garçons pour leur vaillance guerrière. Ils ont joué le rôle que joueraient des stoïques soldats sur un champ de bataille. Bravo ! Mais je reste conscient qu’avec l’actuelle équipe, j’aurai difficile à faire une bonne prestation en Ligue Africaine des Champions. Il faut absolument faire appel à de nouvelles recrues plus aguerries pour les chocs internationaux. Sur place, nous pouvons en trouver. Le staff dirigeant de Vital’O et son manager vont sûrement traiter cette question afin de trouver une solution idoine. Je termine en faisant un clin d’œil aux supporters de Vital’O. L’union faisant la force, qu’ils forment des comités de soutien dans tous les quartiers du pays pour récolter de l’argent. Nous subviendrions à pas mal de besoins si pas tous les besoins de notre équipe. Qu’ils y réfléchissent ! »

 

Patrick Sota