Saïdo Ntibazonkiza est las du duo Ministère des Sports-Fédération
Posté par patricksota le 15 mars 2012
Saïdo Ntibazonkiza reçoit la presse sportive polonaise après un match livré par son équipe
L’international burundais, Saïdo Ntibazonkiza, exprime son « Trop c’est trop ! »
La mauvaise organisation dont fait preuve le duo Ministère des Sports-Fédération commence à avoir des incidences fâcheuses.
L’une des pièces maîtresses des Hirondelles et pas n’importe laquelle, Saïdo Ntibazonkiza, sociétaire de Cracovie Krakow en Pologne, a annoncé son départ ! Abandon de l’Equipe Nationale. Motif : le désordre prévalant dans la préparation des Hirondelles faute du duo susmentionné.
Dans un style pathétique, ses écrits en langue swahili font le tour du monde sur facebook. Il demande pardon au peuple burundais pour cette décision déchirante ! Et souhaite bonne chance à ses coéquipiers restés dans l’Equipe Nationale. « Votre victoire sera la mienne » dit-il. Et d’ajouter : « Nous la partagerons parce que j’aime mon pays ». Et de conclure : « Je ne peux pas continuer à venir jouer dans un tel désordre ! » Normal ! C’est le langage que tiendrait tout professionnel digne de ce nom.
Saïdo Ntibazonkiza parmi ses coéquipiers de Cracovie Krakow
Mais, après la pluie le beau temps dit-on ! Les gens, ici chez nous, commencent à dire que le Chef de l’Etat veut se charger du dossier relatif aux Hirondelles. Car, la Fédération et le Ministère de tutelle ont déjà montré leurs limites !!! Echec sur toute la ligne ! On espère que Saïdo Ntibazonkiza reviendra sur sa décision et répondra à l’appel que les barundi lui lanceront quand la situation s’améliorera.
En attendant, la débâcle continue car Karim Nizigiyimana de Rayon Sports (Rwanda) vient aussi d’annoncer son départ ! Finie son aventure au sein des Hirondelles ! Cela se trouve sur facebook aussi (toujours en swahili). Espérons que le Président de la République saura mettre un terme à cette tempête ! Et le plus tôt serait le mieux ! Sinon, bonjour les dégâts pour le match retour Zimbabwe-Burundi. A bon entendeur salut !
Digression :
Hier, au Stade Prince Louis Rwagasore, lors du match entre LLB Academic et Flambeau de l’Est, l’ex sélectionneur des Hirondelles en la personne d’Adel Amrouche a dû payer son ticket d’entrée pour assister au match. D’ordinaire, quand il avait en charge l’Equipe Nationale, il ne payait pas. Là, comme il n’a plus cette responsabilité, on lui a intimé l’ordre de payer ! Il a dû s’exécuter pour ne pas qu’il y ait incident au Stade. Car, on l’a obligé de se lever alors qu’il avait déjà pris place ! « Non Monsieur ! Levez-vous ! Vous devez payer pour vous asseoir ici ! » ont martelé les garçons contrôlant l’entrée principale du Stade.
D’aucuns ont été choqués par ce mauvais traitement réservé à celui qui a entraîné l’équipe nationale du Burundi pendant 5 ans !!! Quelle ingratitude !!! Voilà une scène qui avilit fortement la réputation des burundais ! Tout de même de la décence ! Amrouche n’est pas un menu fretin ! Traitons les gens à leur juste valeur !
De grâce, plus jamais ça !!!
Autre détail en rapport avec Adel Amrouche
La Présidente de la FFB, en la personne de Lydia Nsekera, a révélé à l’opinion sur les ondes de la Radio Publique Africaine (RPA) que les clauses contenues dans le contrat d’Amrouche n’ont pas été respectées. D’où le refus de signer le dit contrat par l’ex sélectionneur des Hirondelles.
En effet, la somme votée par l’Assemblée Nationale et ayant trait à son salaire est de 6.500.000 francs bu. Elle ne comprend pas pourquoi le Ministre de tutelle a morcelé ce montant jusqu’à le réduire à 5.000.000 francs bu. C’est écrit nulle part dans le contrat approuvé par l’Assemblée Nationale.
« Les deux adjoints d’Amrouche (Amars Niyongabo et Cédric Kaze) n’ont qu’à attendre que soient confectionnés deux contrats pour eux » a martelé Nsekera. Voilà, entre autres, pourquoi Adel Amrouche a refusé d’apposer sa signature sur un contrat modifié à la dernière minute par le Ministre Jean-Jacques Nyenimigabo. C’est un détail important qu’il faille souligner.
Nous attendons qu’Amrouche anime un point de presse pour éclairer l’opinion sur les hics et les non-dits dans cette affaire.
Patrick Sota
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