Mike Ndikumasabo a trouvé un article pour vous
Posté par patricksota le 8 décembre 2011
Mike Ndikumasabo, un membre du club REMA SPORTS FAN’S, a fouiné pour vous des éléments d’informations sur des affaires de corruption prévalant au sein de la FIFA, instance faîtière du football mondial. Nous ne sommes pas en mesure de confirmer ou d’infirmer les informations contenues dans cet article avant de mener nous-mêmes nos propres investigations. Mais, ceux qui peuvent donner de plus amples détails sur ces affaires sont les bienvenus sur le Blog de Patrick Sota. En somme, un débat ouvert pour produire un choc d’idées salutaires. La parole est à vous !
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Les affaires de corruption qui touchent la FIFA depuis plus d’un an ont poussé le bureau d’intelligence américain à se pencher sur l’affaire. Surtout depuis que la candidature des Etats-Unis pour le Mondial 2022 a été « attaquée »…
Cela ferait les affaires de TF1. Du foot et du policier pour la même affaire. En effet, le FBI, première agence de renseignement des Etats-Unis, mène actuellement une enquête sur les nombreuses affaires de corruption qui touchent la FIFA depuis plus d’un an. Entre l’attribution des Mondiaux 2018 et 2022, respectivement à la Russie et au Qatar, et la réélection en juin dernier de Sepp Blatter, de multiples zones d’ombre laissent planer des doutes quant au côté licite de ces opérations, selon une enquête publiée par le très sérieux quotidien britannique The Telegraph.
Les boites mails piratées ?
Premier élément qui a poussé le FBI a lancé une enquête: une tentative d’attaque sur la boite mail de la candidature américaine pour le Mondial 2022. Le « Bureau » affirme avoir des « preuves substantielles » qui concernent également la candidature anglaise pour 2018. Des personnes présentes au moment du vote en décembre 2010 ont été entendues par le FBI et les enquêteurs assurent avoir « des renseignements très importants » sur des malversations au moment du dit vote.
Mais ce qui inquiète grandement le FBI ce sont les transactions financières autour de Chuck Blazer, membre du comité exécutif de la FIFA, qui aurait reçu des commissions de l’ordre de 500 000 dollars (374 000 euros). C’est ce dernier qui avait révélé en premier les soupçons de corruption autour de Mohammed Bin Hammam et Jack Wagner, deux anciens membres du comité, aujourd’hui déchus de leurs fonctions.
Un lien avec le crime organisé ?
En réalité, ce ne sont pas les montants des commissions qui inquiètent le plus mais bien leur provenance. La moitié des sommes venus des Bahamas, sont allés vers un compte aux îles Caïmans (un paradis fiscal reconnu). The Telegraph révèle que c’est un bureau basé à New York et spécialisé dans le « crime organisé en Eurasie » qui passe au peigne fin les comptes de Blazer. Du côté de Blazer justement, on se défend comme on peut: « Toutes mes transactions sont parfaitement légales et ont été parfaitement effectuées dans le respect totale des lois des juridictions concernées ». En somme, du verbiage de bureaucrate.
La FIFA, dont l’image de marque est écornée de plusieurs années va donc de nouveau devoir répondre des agissements de ses membres. Ce qui ravit, Damian Collins, député conservateur anglais, et membre du Comité de la Culture, des Médias et du Sport au parlement britannique: « Je trouve que c’est une très bonne chose que les agences des gouvernements prennent ces affaires de corruption très au sérieux et enquêtent de la sorte. Les membres de la FIFA doivent se conformer aux règles internationales, et s’ils ne les respectent pas, ils doivent faire l’objet d’une enquête par les autorités compétentes. Cela met bien en lumière l’arrogance du Comité de la FIFA qui croit qu’il n’y a aucune enquête à faire alors qu’au contraire, il y a beaucoup de problèmes que la FIFA ferait bien de régler elle-même ».
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