A titre de rappel
Posté par patricksota le 14 septembre 2011
Afrique: Can 2013 – Des éliminatoires peu ordinaires
Source : Emile Zola Ndé Tchoussi
26 Août 2011
La Caf impose un parcours du combattant aux prétendants de la 29ème édition de la plus prestigieuse de ses compétitions. La nouvelle était passée presque inaperçue et pourtant, les règles de qualification pour la Can de 2013 ont été modifiées, à titre exceptionnel, par le comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf).
Les changements décidés par la Caf dans l’organisation des éliminatoires de la Can tirent leur fondement des changements intervenus dans la périodicité de la compétition, en l’occurrence le passage des années paires aux années impaires.
La courte période séparant la fin de la Can-2012 du coup d’envoi de la Can-2013 ne permet pas de procéder à des éliminatoires au rythme habituel dans la durée. Il a ainsi été décidé que les pays non qualifiés pour la Can-2012 au Gabon et en Guinée Equatoriale disputent, du 15 janvier au 15 février 2012, un premier tour éliminatoire, avec élimination directe, afin de dégager quinze équipes pour la suite des éliminatoires.
Un communiqué de la Caf précise qu’au cas où le nombre d’équipes engagées serait supérieur à 45, un tour préliminaire serait organisé. Dans cette hypothèse, le critère retenu pour les équipes soumises à un tour préliminaire sera le classement des meilleures nations de la Fédération internationale de football (Fifa), explique la Caf.
Le deuxième tour éliminatoire, également à élimination directe, verrait les 15 équipes qualifiées à l’issue du premier tour rencontrer les 16 équipes ayant participé à la Can-2012, après tirage au sort intégral, à l’exception de la Libye, pays hôte de l’édition 2013 et, à ce titre, qualifiée d’office. Mais au vu de la situation politique trouble actuellement en Libye, cette donne pourrait subir quelques modifications.
Toutefois, si la Libye est qualifiée pour la Can-2012, les quinze autres équipes disputeront directement le deuxième tour éliminatoire de la Can-2013. Au cas où la Libye ne se qualifie pas pour la Can-2012, le Gabon et la Guinée Equatoriale disputeront préalablement un match de barrage en aller et retour dont le vainqueur rejoindra le deuxième tour éliminatoire.
A l’issue de cette étape, 16 nations seront sélectionnées et se verront ensuite confrontées aux 16 autres qui auront joué la phase finale de la Can précédente. La répartition des rencontres pour les 32 équipes, toujours sur le principe aller-retour, sera déterminée par un tirage au sort intégral.
Autrement dit : aucune « tête de liste » ne sera favorisée et les meilleures sélections africaines pourraient donc être opposées dès ce second tour de qualification. Autre précision, une fois la Can 2013 terminée, les éliminatoires retrouveront leur cycle normal étalé sur deux ans.
Pour l’édition 2015, le système de groupes sera donc repris. Ces modalités, tient à souligner le comité exécutif de la Caf, revêtent un caractère exceptionnel et les éliminatoires de la Can-2015 retrouveront leur rythme actuel sous forme de mini championnat par groupes. Mais avant tout il faut noter que c’est un travail pas tout à fait facile auquel la Caf soumet les pays africains.
Complexité :
Puisque pendant la même période, dès la fin de la Can de 2012, débuteront les préliminaires de la Coupe du Monde de 2014. Et dès le mois de juin 2012, jusqu’en septembre 2013 se disputeront les matches de la phase de poule.
Une fois que ces matches de poule auront déterminé les champions par groupe, les confrontations directes entre ces dix nations seront programmées aux mois d’octobre/novembre 2013.
Entre les éliminatoires de la Can 2013 et les qualifications de la Coupe du monde 2014, les pays engagés sur le continent vont vivre un véritable parcours du combattant. Mais de l’avis de Martin Etongue, le responsable des compétitions internationales à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) : «Il n’y pas lieu de s’affoler pour cette nouvelle formule. Il n’y aura pas plus de match que par le passé.
La seule appréhension, c’est le dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde de 2014. Où l’on verra les grandes équipes africaines s’affronter entre elles. La formule des poules permettait un peu aux plus forts de s’éviter.
S’exprimant sur le sujet des Lions indomptables récemment dans nos colonnes, Blaise Omgba, le directeur de développement de sport de haut niveau au ministère des Sports et de l’Education physique indiquait que c’est maintenant qu’il faut commencer à préparer ces échéances :
« Dans l’immédiat, nous préparons la suite des éliminatoires où nous devons terminer la tête haute. Parallèlement, nous devons avoir un regard sur les éliminatoires de la Can 2013 et du Mondial 2014. Compte tenu de la complexité de qualification de ces compétitions, le Cameroun devrait profiter du temps qui nous sépare de ces événements majeurs pour bâtir une équipe nationale à la hauteur de ses ambitions ».
NB : Voici des informations que nous vous livrons à titre de rappel. Nos publications antérieures les avaient déjà traitées. Cet article écrit par Emile Zola Ndé Tchoussi a été trouvé par notre affable Godefroid Sendazirasa vivant en Belgique. Nous lui en savons gré. C’est le même Godefroid qui nous donne tous les jours les nouvelles concernant nos footballeurs évoluant en Belgique. A titre illustratif, il nous a appris qu’hier soir, Ndabashinze Dugarry a été étincelant en Ligue des Champions dans son équipe de Racing Genk face à Valence d’Espagne. Bravo cher Dugarry ! Ce n’est pas cette prestation qu’il nous a montrée à Bujumbura face aux Ecureuils du Bénin. Espérons pour lui qu’il reprendra du poil de la bête lors des prochains matchs des Hirondelles. De grâce, faisons-lui confiance ! Dugarry finira par nous émerveiller !
Patrick Sota
patricksota.unblog.fr
Tchite avance au ralenti
Source: L’Avenir À Hanovre, Frédéric bleus
Mémé Tchite n’a marqué qu’une fois, en neuf matches, cette saison. Le réveil de l’attaquant est attendu.
Belga
L’attaquant du Standard n’a marqué qu’un but, en ce début de saison. Alors que Cyriac revient dans le coup, comment expliquer ce retard à l’allumage ?
Mémé Tchite a du mal à se mettre en route, en ce début de saison. Au regard de son ratio buts marqués/matches joués de la saison passée (17 buts en 34 matches, toutes compétitions confondues), l’attaquant est largement en retard. En neuf matches, il n’a inscrit qu’un but, lors du match aller du barrage de Ligue Europa contre Helsingborg.
Le retour sur la scène européenne, ce soir, va-t-il lui permettre de trouver le chemin des filets ? Il est en tout cas nécessaire qu’il redevienne efficace, car le retour de blessure de Cyriac pourrait modifier les plans, à long terme. Samedi, contre Westerlo, le petit Ivoirien a ainsi joué le dernier quart d’heure à la place de Tchite. À moins que José Riga opte pour une option à deux attaquants, il voit donc arriver une nouvelle concurrence.
Tout n’est pas aussi simple, pour autant, si on veut comprendre les débuts laborieux de Tchite. Quand il est revenu au Standard, en provenance de Santander, Lucien D’Onofrio lui avait « promis » que si une bonne opportunité tombait sur la table l’été suivant (celui-ci, donc), il pourrait partir, pour services rendus. Cela a failli se faire, mais le timing trop court, et son hésitation, n’ont pas permis à l’attaquant de partir à St-Étienne.
Il pourra partir cet hiver
Ce ne devrait être que partie remise, en France ou ailleurs, puisque l’accord verbal passé entre la direction liégeoise et son joueur pourrait être formalisé par écrit, prochainement. De cette manière, «il prolonge son aventure à Liège de trois mois en attendant le bon de sortie de janvier », dit-on dans son entourage.
La direction, qui n’était pas opposée à un départ cet été, ne devrait donc pas l’être cet hiver. Il faudra toutefois que Tchite gère bien ces prochaines semaines, pour à la fois rester attractif sur le marché et se signaler auprès de Georges Leekens. On touche à la deuxième raison qui explique ses débuts en mode mineur : depuis plusieurs mois, Tchite cherche à convaincre la FIFA qu’il peut jouer pour la Belgique. La fédération internationale serait prête à l’entendre, et on le dit débarrassé d’un poids, si l’affaire pouvait se régler favorablement.
Les départs de joueurs avec lesquels il avait des automatismes, qu’il a moins en ce moment, ont aussi perturbé le joueur dans son jeu. Les propositions attrayantes cet été (Al-Ain était prêt à lui offrir 250 000 € mensuel), enfin, avaient de quoi faire réfléchir. Le mercato terminé, son dossier Diable peut-être bientôt réglé, et les nouveaux joueurs arrivés pour mieux le servir : Tchite va-t-il retrouver les joies du buteur ?¦
Bonjour mon frère. Je tenais à te remercier pour ta clairvoyance et ton honnêteté intellectuelle. Dans d’autres journaux en ligne il y a des inconditionnels des lions indomptables qui ne se gênent même pas pour insulter les sénégalais. Ils oublient que le football camerounais est très respecté ici. Le Sénégal a osé détruire pour reconstruire ce que le Cameroun n’ose pas ou ne veut pas encore faire. Avec une sélection vieillissante, il fallait oser la rajeunir ne serait-ce qu’à 50%. Quelque soit aussi par ailleurs l’amour que l’on a pour son équipe nationale, il ne faut jamais perdre de vue que le sport reste un jeu. En tant que tel, il doit donc fédérer et non pas diviser. Il faut donc que les camerounais sachent raison garder. Il y a eu des éliminatoires et la sélection camerounaise a trébuché. Les équipes qualifiées ont aussi eu des moments difficiles.Moralité: Le Cameroun doit accepter son sort et travailler en retour pour revenir. Ici, les autorités ont beaucoup investi dans la formation et les infrastructures (écoles de foot, 10 pelouses synthétiques…) et les résultats commencent à se faire sentir. Il faut aussi que nos frères camerounais fassent confiance à l’expertise locale. Il y a au moins 100 camerounais capable d’être le coach des lions indomptables….. Dieu vous bénisse!!!