Match entre la Côte d’Ivoire et le Burundi au Stade FFB (éliminatoires CAN 2012)
Posté par patricksota le 10 janvier 2011
Article écrit jeudi le 21 octobre 2010 sur la rencontre entre La Côte d’Ivoire et le Burundi au Stade Prince Louis Rwagasore
Le Burundi a perdu mais n’a pas démérité face à la Côte d’Ivoire
Compendium de la rencontre
Rencontre riche en suspense entre un favori et un outsider, entendez par là la Côte d’Ivoire (les Eléphants) et le Burundi (les Hirondelles).
Le coup d’envoi a été donné à 15h30’, soit 13h30’ en temps universel. Dès l’entame du match, les burundais sont timides et timorés voire frileux devant des ivoiriens hyper offensifs. A l’image de cette incompréhension à la première minute du match entre le goal keeper burundais Vladimir Niyonkuru et son défenseur central Mbaza Hussein. Gervinho, l’attaquant ivoirien et sociétaire de Lille en France, s’empare du ballon et envoie un tir trop croisé qui passe à côté des bois burundais. Très grosse frayeur dans la zone de vérité burundaise et occasion nette de but de la Côte d’Ivoire.
Les débuts des matchs internationaux sont toujours difficiles pour nos joueurs. L’explication y relative est simple comme bonjour : manque criant de matchs amicaux internationaux. Faut pas chercher ailleurs ! Et tant que ce problème persistera, nous connaîtrons toujours les mêmes mésaventures.
La première partie tourne en faveur des ivoiriens. Ils dominent leurs sujets et parviennent à créer le danger dans le camp burundais. Fort heureusement, Valéry Nahayo, le capitaine des Hirondelles, est là pour contrer les assauts ivoiriens. Présence nécessaire pour rasséréner ses coéquipiers. Kader Keita, l’attaquant ivoirien, essaye tant bien que mal de percer le rideau défensif des Hirondelles. Il est appuyé par le percutant Gervinho et N’dri Koffi Romaric, très remuant.
L’attaque burundaise va plutôt mal avec Saïdo Ntibazonkiza esseulé à la pointe. Or, ce dernier est plus à l’aise quand il joue le rôle d’attaquant de soutien (milieu offensif, numéro 10). L’entraîneur des Hirondelles, Adel Amrouche, ne tarde pas à déceler la faille. Et fait sortir Ndayisenga Fuwadi, éreinté parce que Dugari sur l’aile droite ne joue pas bien son rôle et perd beaucoup de ballons au profit des ivoiriens. Ce qui freine les efforts fournis par l’attaque burundaise.
Changement de schéma tactique côté burundais : Fuwadi sort au profit de Didier Kavumbagu. Ce dernier occupe la pointe de l’attaque et Saïdo Ntibazonkiza retrouve alors son poste de prédilection. A l’aile gauche se trouve Mbazumutima Henri. Et à la défense latérale gauche Hakizimana Hassan dit l’homme se défend assez bien. A l’entrejeu, Papy Faty et Ndayisaba Floribert dit Tambwe font bonne figure. A la défense latérale (côté droit), Karim Nizigiyimana doit empêcher l’arrière gauche ivoirien Arthur Boka de monter. Mission ardue. Mais menée de main de maître par Nizigiyimana.
A la 33ème minute, l’arbitre libyen accorde généreusement un coup franc aux Eléphants suite à une main imaginaire d’Hassan Hakizimana. Qui a dévié le ballon de la tête et non de la main. Les images prises par la Télévision Nationale (RTNB) sont formelles. Et ne feraient l’objet d’aucune contestation. Mais que voulez-vous ? L’arbitre est, sur terrain, le seul maître après Dieu. Sa décision est irrévocable malgré les protestations véhémentes de Valéry Nahayo. Erreur d’appréciation de l’arbitre. Le gardien de but burundais a à peine le temps de placer son mur que N’dri Koffi Romaric, le sociétaire du FC Séville en Espagne, brosse la balle à la Platini. Superbe ! Celle-ci va terminer sa course au fond des filets dans le coin droit de Vladimir Niyonkuru. But ! Vladimir n’a pas bougé parce qu’il n’a pas vu la balle venir. Romaric lui a envoyé une flèche partie comme un missile. Les ivoiriens peuvent dire merci à l’arbitre pour ce coup franc synonyme de but. Fin de la première mi-temps sur cette avance ivoirienne par la plus petite des marges : un but à zéro (1-0).
La seconde mi-temps est burundaise. Les Hirondelles passent à l’offensive. Les défenseurs ivoiriens Maestro Didier Zokora (sociétaire du FC Séville en Espagne), Emmanuel Eboué d’Arsenal en Angleterre et Habib Kolo Touré de Manchester City en Angleterre ont du travail. Ils doivent contrer les assauts de Ntibazonkiza Saïdo et les montées fulgurantes de Karim Nizigiyimana (l’homme du match). Karim a été étincelant en seconde partie. A telle enseigne que les ivoiriens ont été obligés de le faucher à plusieurs reprises. Tambwe est remplacé par Kwizera Pierrot. Henri Mbazumutima sort et cède sa place à Amisi Cédric. Papy Faty, à la médiane, bouge très bien. Un joueur ivoirien ne trouve pas mieux que de le bouter dehors en le taclant vilainement. Sortie immédiate. Il ne peut être remplacé vu que les Hirondelles ont fini d’effectuer leurs trois changements.
Domination territoriale des burundais, mais sans succès. A l’image de ce tir fumant de Ntibazonkiza qui heurte la barre transversale suite à un centre lumineux de Karim, très en jambes. Occasion nette de but à la soixante quinzième minute (75ème minute). Tous les supporters des Hirondelles s’étaient levés, espérant voir leur équipe égaliser. Et ça aurait été justice. Les burundais vont s’adonner à un festival de passes courtes et des accélérations dans leurs mouvements. Les ivoiriens accuseront une fatigue très perceptible. Et vont s’adonner à des actes d’antijeu pour laisser filer le temps. En s’écroulant par terre pour un oui ou pour un non. Les célèbres stars Gervinho, Romaric et Keita sont éreintés et sortent du terrain. Apport de sang neuf oblige pour contrer des burundais impériaux. Des Hirondelles dominatrices, mais qui n’arrivent pas à trouver le chemin des filets. Fin de la rencontre sur cette victoire ivoirienne obtenue après avoir sué sang et eau ! Match très difficile pour les Eléphants.
Prime améliorée
Côte burundais, chaque joueur a perçu une prime de cinq cent mille francs bu (500.000 frs bu). Nette différence par rapport aux malheureux trente mille francs bu (30.000 frs bu) qui offusquaient plus d’un ! Les joueurs n’ayant pas été alignés sur la feuille de match, mais qui avaient préalablement répondu aux entraînements ont obtenu chacun cent mille francs bu (100.000 frs bu). A mon humble avis, on aurait dû revoir leur prime à la hausse en leur octroyant chacun la somme de deux cent cinquante mille bu (250.000b frs bu). Soit la moitié de la prime donnée à ceux qui ont pu être alignés sur la feuille de match. Car, l’écart de quatre cent mille francs bu me paraît grand ! Ceci dit, pas de polémiques à ce sujet ! Cette amélioration liée à l’octroi de la prime de match est à saluer. Bravo ! Lors des prochains matchs, il faudrait même atteindre la somme de mille dollars par joueur. Pour motiver à fond nos braves garçons.
Adel Amrouche doit être soutenu pour qu’il atteigne ses objectifs
Il faut préparer les prochains matchs avec le même engouement et la même détermination. Pour battre le Rwanda et le Bénin. C’est tout à fait possible !
Le sélectionneur belgo-algérien du Burundi, Adel Amrouche, a fait un bon travail. Il faut lui reconnaître ses mérites. Il a su imprimer un style de jeu à son équipe et un rythme. Une résistance physique qui a mis à mal les Eléphants de la Côte d’Ivoire. C’est une marque positive et encourageante pour la suite de ces éliminatoires. Il compte aussi gonfler l’effectif des burundais jouant à l’étranger en recrutant d’autres éléments à partir du Burundi. Et ce, conformément aux vœux du Chef de l’Etat qui aimerait voir beaucoup de footballeurs burundais réussir leurs carrières en Europe. Pour faire parler de leur pays comme étant pourvoyeur de talents.
Raison pour laquelle l’Etat burundais devrait sans plus tarder négocier un contrat avec ce sélectionneur. Contrat dans lequel figureraient un salaire décent et un nombre significatif de matchs amicaux internationaux pour les Intamba Mu Rugamba. Bref, des conditions optimales de travail. Amrouche n’est pas un menu fretin. Très loin de là ! Nos dirigeants sont priés de lui vouer du respect pour le travail qu’il fait. Nous les interpellons pour mettre un terme à ce flou entourant ses conditions de travail. Tout de même de la décence !
Patrick Sota
patricksota.unblog.fr
NB : cet article n’est pas d’actualité, inutile de vous le faire savoir. Mais, il revêt une importance capitale pour ceux qui n’ont pas suivi de près le match entre la Côte d’Ivoire et le Burundi. Rencontre aller comptant pour les éliminatoires de la CAN 2012 prévue conjointement au Gabon et en Guinée Equatoriale. Défaite des burundais suite à un coup franc imaginaire donné aux ivoiriens par l’arbitre lybien. Car, ce coup franc bien tiré du reste a été synonyme de but. L’unique but du match. Didier Drogba, Yaya Touré et Salomon Kalou, côté ivoirien, n’étaient pas de la partie. Permettez-moi de rappeler le classement provisoire des équipes faisant partie du groupe 8 (Côte d’Ivoire, Bénin, Burundi, Rwanda) :
1. Côte d’Ivoire : 6 points sur 6 avec un goal average de +4
2. Bénin : 4 points sur 6 avec un goal average de +3
3. Burundi : 1 point sur 6 avec un goal average de -1
4. Rwanda : 0 point sur 6 avec un goal average de -6
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